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L'humoriste Christophe Alévèque a été condamné pour injures contre Zidane


Christophe Alévêque, natif de Saône-et-Loire, a été condamné jeudi 7 mars 2013 par la cour d'appel de Paris. Il doit payer 5 000 euros de dommages et intérêts à Zinédine Zidane, qu'il avait qualifié notamment de "panneau publicitaire à trois neurones".


Christophe Alévèque est originaire de Saône-et-Loire. Il a fait ses études jusqu'en terminale à Montceau-les-Mines, où son père était instituteur et où sa mère tenait un salon d'esthétique.

L'humoriste bourguignon avait été relaxé en première instance pour des propos tenus dans une interview au magazine SportMag en janvier 2011. Christophe Alévèque y déclarait à propos de Zinedine Zidane : "Ce mec est un panneau publicitaire qui a trois neurones (...) et qui maintenant profite de son image à outrance". "C'est une forme de prostitution. Ce mec est une pute", disait l'ancien chroniqueur de Laurent Ruquier sur France 2, en brocardant le statut d'icône marchande acquis, selon lui, par l'ancien meneur de jeu de l'équipe de France. Il ajoutait que le footballeur était "lisse" et "con comme une bite".


"Je pouvais pas dire con comme ses pieds..."

La cour d'appel a jugé que les expressions "con comme une bite" et "pute" constituaient également des injures. La cour a aussi condamné M. Alévèque à 5 000 euros pour frais de justice. L'avocat de Zinedine Zidane, Me Carlo Alberto Brusa, s'est dit "très ému et très heureux" de cette décision "juste et équitable", car "ce qui avait été dit était inadmissible", a-t-il dit.

"Je ne pouvais accepter que des propos pareils ne puissent être considérés comme "injures ne pouvant entraîner la responsabilité de leur auteur". Il y a des limites à l'humour", a-t-il ajouté.  L'avocat de M. Alévèque, Me Thomas Klotz, s'est dit "déçu" par cet arrêt "très sévère". "Nous pensions que le droit à l'humour allait être reconnu", a-t-il déclaré. Selon lui, son client n'a pas "outrepassé les limites de la liberté d'expression" et "il n'y avait pas d'intention de nuire".

A l'audience de première instance en février 2012, l'humoriste, interrogé par la présidente sur l'expression "con comme une bite", avait plaisanté: "Dans mes spectacles, j'emploie ça régulièrement", et puis surtout, là, "je pouvais pas dire con comme ses pieds..."
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